Louis LE GALL

ÉTAT-CIVIL

Nom  : LE GALL.
Prénoms  : Louis Jean.
Naissance  : 2 octobre 1889 à Elliant (Finistère),
 fils de Pierre LE GALL, 44 ans, cultivateur,
 et de Marie Anne LE DŒUFF, 35 ans, ménagère.
Mariage  : 19 juin 1920 à Strasbourg,
 avec Mathilde Eugénie SCHMITT, 24 ans, comptable,
 née le 14 mars 1896 à Strasbourg,
 décédée le 29 juillet 1933 à Paris 15e.
Enfant  : Louis LE GALL,
 né en 1921 à Strasbourg.
Veuf le 29 juillet 1933.
Taille  : 1 mètre 63.
Décès  : 29 avril 1938 à Paris, à 48 ans.

Louis Le Gall
Dans VU n°  315 du 28 mars 1934.

DANS L’AFFAIRE

 Frère cadet de l’inspecteur Pierre Le Gall et oncle de l’inspecteur Yves Le Gall.
 Le 8 janvier 1934, Louis Le Gall, dit «  Le Tueur  », inspecteur principal de première classe à la Sûreté générale, pénètre, accompagné du commissaire Marcel Charpentier, dans la villa près de Chamonix où s’est réfugié Alexandre Stavisky, qui est seul dans une chambre fermée à clé. Au moment où Charpentier ordonne à Stavisky d’ouvrir la porte, un coup de feu retentit. Charpentier brise une porte-fenêtre, Le Gall entre dans la chambre et désarme Stavisky, qui est assis, le dos contre un radiateur, agonisant. Stavisky est transporté plusieurs heures plus tard à l’hôpital de Chamonix, où il décède vers trois heures du matin. Le 4 juillet 1934, Louis Le Gall est entendu par la commission d’enquête sur les affaires Stavisky, concernant les conditions de cette intervention.

CARRIÈRE

Incorporé dans l’armée le 5 octobre 1910.
Libéré le 25 septembre 1912.
À Paris en 1913.
Entré à la Sûreté générale sur concours du 28 avril 1914.
Mobilisé le 6 août 1914.
Très grièvement blessé le 10 septembre 1916.
Médaille militaire le 24 octobre 1916.
En sursis d’appel le 11 septembre 1918.
Inspecteur à la Sûreté générale à Paris le 10 décembre 1918.
Démobilisé le 15 février 1919.
Inspecteur à Feignies (Nord) vers 1919.
Inspecteur de police spéciale à Strasbourg vers 1920.
Inspecteur principal à Strasbourg le 1er janvier 1926.
Officier de police judiciaire le 12 juin 1930.
Médaille d’honneur de la police municipale et rurale le 9 janvier 1933.
Médaille d’honneur de bronze de la mutualité le 1er avril 1933.
Inspecteur principal à la Sûreté générale à Paris vers 1933.
Médaille d’honneur de bronze de la prévoyance sociale le 21 janvier 1936.
En service jusqu’au jour de sa mort, le 29 avril 1938.

RÉFÉRENCES

Acte de naissance n°  113, année 1889, Elliant (Finistère).
Acte de naissance n°  862, année 1896, Strasbourg (archives municipales).
Matricule 560, classe 1909, Quimper (Finistère).
Acte de mariage n°  1238, année 1920, Strasbourg (archives municipales).
Acte de décès n°  3187, année 1933, Paris 15e.
Recensement de 1936, Paris 15e, Grenelle, page 1439.
Acte de décès n°  923, année 1938, Paris 17e.
Journal officiel de la République française.
Annuaire de l’arrondissement de Strasbourg, 1921-1933.
Paul Allard, «  Les Mystères de la rue des Saussaies  »,
 troisième partie, VU n°  315 du 28 mars 1934.
L’Ouest-Éclair (édition de Nantes) du 30 avril 1938 (nécrologie).

 La courte nécrologie de L’Ouest-Éclair contient des erreurs. Elle place le retour à Paris de l’inspecteur Louis Le Gall en 1927, alors que les mentions du Journal officiel le situent à Strasbourg jusqu’en avril 1933. De plus, selon l’Annuaire de Strasbourg, Louis Le Gall vit au 5, rue d’Oberhausbergen (quartier Cronenbourg) de 1921 à 1923, au 5, rue du Bubenwasser (quartier Neudorf) de 1924 à 1926, au 17, rue d’Ypres en 1927, puis au 5, rue du Ruisseau-Bleu (nouveau nom de la rue du Bubenwasser) de 1928 à 1933.

Louis Le Gall
Dans Le Quotidien du 6 juillet 1934.

Louis Le Gall
Dans Le Petit Journal du 6 juillet 1934.

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